Brik-à-Zik
Ca faisait un moment que je n'avais pas posté sur mon blog.
Une petite mise à jour s'impose.
Quelques ressentis rapides sur les nouveautés du moment.
Une petite mise à jour s'impose.
Quelques ressentis rapides sur les nouveautés du moment.
DRAGONFORCE - Ultra Beatdown: La cause du succès foudroyant de DragonForce a un nom: Guitar Hero III. Ou le jeu qui contient LE titre impossible à reprendre en mode expert: "Through the Fire and Flames" de l'album précédent, Inhuman Rampage. Presque victimes de leur succès, les Anglais nous pondent un album ou ils ont un peu le cul entre deux chaises: d'un côté, les tendances toujours ultra-speed qui avaient pourtant atteint leur paroxysme sur l'album précédent (et on imagine sans problème que RoadRunner les a encouragés à poursuivre dans cette voie... lucrative), de l'autre, un certain souci "d'évolution", où le groupe ralentit le tempo. Dans un cas comme dans l'autre, le résultat est décevant. Les furies speed ressemblent vraiment trop à ce qu'on avait déjà entendu sur Inhuman Rampage (on peut même parler d'auto-plagiat par moments), tandis que les passages plus "posés" convainquent rarement, tombant même souvent comme un cheveu sur la soupe et plombant plus qu'autre chose les morceaux. Autrement dit, grosse panne d'inspiration pour le coup. Z'auraient mieux fait d'appeler leur album Ultra Breakdown.
♥♥♥♥♥
ICED EARTH - The Crucible of Man: Question: était-il possible de faire pire que Framing Armageddon ? La réponse est oui, avec The Crucible of Man. Deuxième partie du concept fumeux de Jon Schaffer, et qui voit le retour du messie Matthew Barlow derrière le micro, cette deuxième partie sent le bâclé à plein nez: chanteur différent (ben ouais, un concept étant censé être cohérent du début à la fin, ça la fout mal dès le départ), 15 minutes de moins que la première partie, comme si Schaffer avait décidé d'en finir rapidement avec ses conneries, des titres absolument sans-queue-ni-tête où rien ne se passe... Les meilleures idées de l'album ne sont que des reprises des thèmes originaux de la trilogie initiale sortie voilà 10 ans, c'est vous dire l'étendue du massacre. Comme par hasard, ces résurgences d'anciens thèmes sont plus présentes que dans le premier volet, comme pour faire office de cache-misère. Ah si, le riff de "The Dimension Gauntlet" nous fait lever la tête, avant qu'on se remette illico à piquer du nez. Gare ! Car l'expression "bailler jusqu'à s'en décrocher la mâchoire" pourrait ici s'illustrer de manière concrête.
♥♥♥♥♥
METALLICA - Death Magnetic: Depuis le temps que je vous dis que c'est con, un fan. Donnez-leur les solos qui faisaient défaut sur St Anger et ils sont contents: "Metallica est de retour !!!". "Ce disque s'inscrit dans la droite lignée de ...And Justice for All !!!". Même à la télé et dans la presse généraliste, c'est l'hystérie: "Une tuerie après 15 années de rien", "la forme retrouvée de Metallica"... J'ai pas encore lu que c'était l'album de la décennie mais je vous tiens au jus. Tandis que les analystes chevronnés y vont de leurs pérégrinations sur "la démarche passéiste d'un groupe qui montre son abandon du désir d'évolution". Bla bla bla.
La sortie de ce disque justifie-t-elle un tel ramdam ? Pour faire court: Death Magnetic est à peine moyen. Plutôt efficace dans sa première partie (mention spéciale au riff empli de groove de "Broken, Beat & Scarred" et à certains passages qui donnent envie de headbanguer), plus hasardeux voire ennuyeux dans la seconde, tout ce semblant de gnaque retrouvée sonne au bout du compte forcé et semble être l'arbre qui cache la forêt du manque d'inspiration général. Aucun titre de l'album n'a en effet l'aura d'un futur classique et il faut le plus souvent se contenter de quelques passages sympas par-ci par-là. Hormis avec "The Day that Never Comes", premier single de l'album (tiens, tiens...), superbe de bout en bout avec ses deux parties très contrastées mais aussi prenantes l'une que l'autre. Manque de bol, "One" avait déjà tout dit dans le domaine 20 ans auparavant. Metallica n'a-t-il plus rien à dire ? Finalement, au lieu de ce vilain fond blanc au fond du cercueil, z'auraient mieux fait d'y glisser la photo du groupe.
La sortie de ce disque justifie-t-elle un tel ramdam ? Pour faire court: Death Magnetic est à peine moyen. Plutôt efficace dans sa première partie (mention spéciale au riff empli de groove de "Broken, Beat & Scarred" et à certains passages qui donnent envie de headbanguer), plus hasardeux voire ennuyeux dans la seconde, tout ce semblant de gnaque retrouvée sonne au bout du compte forcé et semble être l'arbre qui cache la forêt du manque d'inspiration général. Aucun titre de l'album n'a en effet l'aura d'un futur classique et il faut le plus souvent se contenter de quelques passages sympas par-ci par-là. Hormis avec "The Day that Never Comes", premier single de l'album (tiens, tiens...), superbe de bout en bout avec ses deux parties très contrastées mais aussi prenantes l'une que l'autre. Manque de bol, "One" avait déjà tout dit dans le domaine 20 ans auparavant. Metallica n'a-t-il plus rien à dire ? Finalement, au lieu de ce vilain fond blanc au fond du cercueil, z'auraient mieux fait d'y glisser la photo du groupe.
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