Brik-à-Zik - La Revanche
Quelques autres albums sortis cette année...
AIRBOURNE - Runnin' Wild: Ce disque, c'est un peu une illustration du malaise qui touche le petit monde du hard actuellement. Airbourne n'est en effet ni plus ni moins que la copie-carbone d'AC/DC: mêmes origines des musiciens, deux frères dans le groupe, voix similaire à celle de ce bon vieux Brian, même son et évidemment même style de musique... Dix ans auparavant, ce groupe se serait fait abattre sans sommation. De nos jours, tous les hardos trouvent ça génial et voient en Airbourne le digne successeur d'AC/DC. Y a pas comme un schmurtz dans la poche du kangourou ?
Un AC/DC-like, donc... les hymnes en moins. Ben ouais, en plus d'aligner les handicaps, ce disque se révèle aussi indispensable que la présence de Jannick Gers dans Iron Maiden. Super, non ? Un refrain à retenir, celui de "Too Much, Too Young, Too Fast" et c'est à peu près tout. Pour le reste, rien de mémorable, même s'il faut reconnaître que l'album s'écoute sans mal en raison d'une énergie assez communicative. C'est toujours ça de pris.
Heureusement, quelques mois après la sortie de l'album, y a une justice: le micro-buz engendré par le groupe commence déjà à se dissiper et tout le monde commence à n'en avoir plus rien à foutre de ce projet forcément destiné à être éphémère. Faut dire que l'original sort bientôt un album.
Un AC/DC-like, donc... les hymnes en moins. Ben ouais, en plus d'aligner les handicaps, ce disque se révèle aussi indispensable que la présence de Jannick Gers dans Iron Maiden. Super, non ? Un refrain à retenir, celui de "Too Much, Too Young, Too Fast" et c'est à peu près tout. Pour le reste, rien de mémorable, même s'il faut reconnaître que l'album s'écoute sans mal en raison d'une énergie assez communicative. C'est toujours ça de pris.
Heureusement, quelques mois après la sortie de l'album, y a une justice: le micro-buz engendré par le groupe commence déjà à se dissiper et tout le monde commence à n'en avoir plus rien à foutre de ce projet forcément destiné à être éphémère. Faut dire que l'original sort bientôt un album.
♥♥♥♥♥
JUDAS PRIEST - Nostradamus: L'un des plus grands fers-de-lance du heavy metal made in England verrait-il sa lame s'émousser ? C'est ce que j'ai été tenté de croire la première fois que j'ai écouté cet album conceptuel intégralement inspiré de la vie du célèbre "visionnaire" Michel de Nostredame: trop long (1h42 au compteur !), trop mou (beaucoup de titres lents) et donc au final trop ennuyeux. Le retour du Metal God Rob Halford n'était-il qu'une fumisterie, ce que m'avait laissé entrevoir le précédent album, Angel of Retribution, trop... bof ?
Une écoute dans ma voiture, dans ma bulle, l'oreille entièrement consacrée à ce double-album, a totalement inversé la tendance: j'étais littéralement prisonnier de cette grande forge où étaient façonnées quelques belles lames bien affûtées, certaines étant même incrustées de perles ensorcelées: l'héroïque "Plague and Pestilence" et la poignante "Alone"; d'autres, plus nombreuses, moins bien aiguisées mais tout de même de qualité. Puis les écoutes suivantes furent plus inégales: un coup, j'étais de nouveau sous le charme, un coup non.
C'est le problème des albums du genre, ces gros blocs qu'on doit s'enfiler d'un trait: ils sont tellement longs, tellement (sur)chargés qu'il faut trouver le bon endroit et le bon moment pour pleinement y entrer; les longueurs, inévitables, étant appréhendées différemment selon nos dispositions. Un concept plutôt réussi au final, mais qui demande un minimum d'investissement de la part de l'auditeur.
Une écoute dans ma voiture, dans ma bulle, l'oreille entièrement consacrée à ce double-album, a totalement inversé la tendance: j'étais littéralement prisonnier de cette grande forge où étaient façonnées quelques belles lames bien affûtées, certaines étant même incrustées de perles ensorcelées: l'héroïque "Plague and Pestilence" et la poignante "Alone"; d'autres, plus nombreuses, moins bien aiguisées mais tout de même de qualité. Puis les écoutes suivantes furent plus inégales: un coup, j'étais de nouveau sous le charme, un coup non.
C'est le problème des albums du genre, ces gros blocs qu'on doit s'enfiler d'un trait: ils sont tellement longs, tellement (sur)chargés qu'il faut trouver le bon endroit et le bon moment pour pleinement y entrer; les longueurs, inévitables, étant appréhendées différemment selon nos dispositions. Un concept plutôt réussi au final, mais qui demande un minimum d'investissement de la part de l'auditeur.
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MÖTLEY CRÜE - Saints of Los Angeles: Retour du line-up "légendaire" de Mötley Crüe sur cet album qui, mine de rien, arrive huit ans après un New Tattoo tellement mauvais qu'on aurait pu croire qu'il s'agirait d'un triste chant du cygne (quoiqu'il eut été dur pour le cygne de chanter sachant qu'il était déjà en coma prolongé depuis deux albums). Cette nouvelle livraison aurait pu être une carte de visite pour la maison de retraite des Vieilles Stars Déchues.
Sauf que ça n'est pas vraiment le cas. Déjà, le titre éponyme: un pur hit dans l'âme, immédiat, accrocheur et bon. Le genre de tube qui, en concert, fera s'époumoner les gars et se dévoiler les poumons des filles.
Ensuite, le reste: pas exceptionnel (hormis le très bon "Motherfucker of the Year"), mais foutrement plaisant à l'écoute. Riffs rock n'roll bien balancés et refrains facilement mémorisables pour des chansons pas inoubliables mais au capital sympathie assez élevé. Le genre de disques qu'on se repasse régulièrement et qui témoigne d'un réveil en assez bonne forme.
Dans la droite lignée d'un de ses meilleurs albums intronisant un mystérieux docteur, Mötley Crüe feels good.
Sauf que ça n'est pas vraiment le cas. Déjà, le titre éponyme: un pur hit dans l'âme, immédiat, accrocheur et bon. Le genre de tube qui, en concert, fera s'époumoner les gars et se dévoiler les poumons des filles.
Ensuite, le reste: pas exceptionnel (hormis le très bon "Motherfucker of the Year"), mais foutrement plaisant à l'écoute. Riffs rock n'roll bien balancés et refrains facilement mémorisables pour des chansons pas inoubliables mais au capital sympathie assez élevé. Le genre de disques qu'on se repasse régulièrement et qui témoigne d'un réveil en assez bonne forme.
Dans la droite lignée d'un de ses meilleurs albums intronisant un mystérieux docteur, Mötley Crüe feels good.
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