Un Homme en Or

De Jon Favreau, avec Robert Downey Jr., Terrence Howard, Gwyneth Paltrow et Jeff Bridge
2008
Les super héros, j'en ai toujours eu un peu super rien à faire. D'autant que les dernières adaptations au cinéma que j'en ai vues (surtout entraperçues pour la plupart) me paraissaient être des films identiques dont on changeait juste le protagoniste principal histoire de capitaliser à chaque fois sur une franchise fructueuse en "oubliant" à côté de faire du cinéma. Iron Man s'inscrivait dans la même lignée: la bande-annonce que j'avais vue voilà quelques mois laissait entrevoir un super film de super héros super fadasse. Un de plus. Heureusement qu'il y avait la super chanson "Iron Man" de Black Sabbath pour relever la sauce.
Puis ce soir, j'avais envie d'aller au cinéma. Deux films à l'affiche: Les Citronniers et Iron Man. Je sentais que j'allais m'ennuyer super ferme sur le premier (que j'irai tout de même voir, c'est la magie du super moi). Du coup, j'ai opté pour Iron Man, histoire de passer la soirée et de pouvoir alimenter ce super blog en disant plein de super mal du film.
Perdu. J'ai trouvé ce film super !
Iron Man met en scène Tony Stark (très bonne interprétation de Robert Downey Jr. au passage), le PDG milliardaire et séducteur d'une entreprise qui fabrique des armes dévastatrices. Comme Stark est un fier patriote, il vend toutes les confections de son arsenal au gouvernement des Etats-Unis d'Amérique afin de préserver la défense de son pays. Au cours d'une démonstration en Afghanistan, le brillant inventeur se fait kidnapper par l'ennemi. Ses ravisseurs vont lui ordonner de fabriquer pour leur compte une arme qui leur permettra de dominer le monde. Ensuite, promis, ils le libèreront. Stark, conscient que les promesses des méchants ont généralement autant de valeur qu'un disque de rap, va en fait mettre au point une armure à l'armement surpuissant qui lui permettra de s'échapper avec son compagnon de fortune. Ceci-fait, il se rendra compte que nombre de ses inventions dévastatrices ont été subtilisées par l'ennemi. Dès lors, il va s'assurer de mettre au point l'arme la plus puissante de l'univers dont il sera sûr que personne d'autre que lui ne puisse l'utiliser: sa fameuse armure, qu'il va pour le coup grandement améliorer. Ca va ? Vous suivez ?
Iron Man est une quasi-réussite. "Quasi" car le film accuse un léger coup de fatigue dans sa dernière demie-heure. Durant la première heure et demie, on frôle la perfection: le film est très bien rythmé, action et humour se succèdent ou se mêlent pour notre plus grand bonheur. Et quand je parle d'humour, je parle de situations vraiment drôles, j'ai souvent ri de bon coeur durant le film, qui évite soigneusement la sempiternelle blagounette prononcée en aparté et qui ne fait rire personne avant qu'on passe à la scène suivante. Les effets spéciaux sont remarquables, on est très loin du dernier Indiana Jones à ce niveau, ce qui est étonnant étant donné qu'il s'agit de la même société, I.L.M., qui les a confectionnés (ce qui finit de me convaincre que certains trucages grossiers d'Indy 4 étaient voulus). La bande-son dépote comme il se doit, étant donné qu'on a souvent droit à quelques riffs de guitare bien balancés pour soutenir l'action. Mais le fin du fin reste le traitement des personnages. Sans être lourdingue, en gardant une certaine légèreté de ton, le film prend le temps de s'attarder sur eux, principalement sur Tony Stark, évidemment, mais également sur sa femme de main Pepper Pots. Je vantais les mérites de Robert Downey Jr. peu avant et c'est tout aussi valable pour la performance de Gwyneth Paltrow, très attachante dans ce rôle de femme dévouée et un peu maladroite dès lors qu'il s'agit de mettre en avant ses sentiments. Dommage que le film ne s'attarde pas davantage sur le méchant de l'affaire. Il faut en effet reconnaître que celui-ci, pourtant très bien interprété là encore, ne soit pas plus mis en avant et se dévoile assez tard dans le film.
Et c'est d'ailleurs dès son apparition que le film se montre un poil moins convaincant, comme je vous l'expliquais plus haut. L'histoire se révèle d'un coup beaucoup moins drôle et un brin confuse dans son déroulement. Le combat final entre les deux hommes est à ce titre trop vite expédié. J'aurais voulu que ça dure des heures ! Et ce qui m'a fait tiquer, c'est qu'on a droit à une de ces blagues que je vous décrivais plus haut et dont je honnis l'existence à tout jamais.
Je le concède, je chipote un peu, mais passer d'un film aussi bien fichu et prenant dans sa plus grosse partie pour avoir un final en dessous du reste est toujours assez frustrant à vivre même si, somme toute, je restais toujours les yeux rivés sur l'écran, le suspense restant présent malgré tout.
Reste que globalement, j'ai passé un excellent moment devant Iron Man, qui reste un très bon film d'action dont les quelques défauts sur le final ne lui concèdent malgré tout aucun temps mort. On frôle simplement le chef-d'oeuvre selon moi, c'est le principal défaut du film. Rageant, n'est-ce pas ? La scène après le générique laisse augurer d'une fort probable suite, ce qui est renforcé par le fait que l'acteur qui l'interprète est connu de tous. Inutile de dire que j'y serai !
"Heavy bolts of lead
Fill his victim full of dread
Running as fast as they can
Iron Man lives again"
Puis ce soir, j'avais envie d'aller au cinéma. Deux films à l'affiche: Les Citronniers et Iron Man. Je sentais que j'allais m'ennuyer super ferme sur le premier (que j'irai tout de même voir, c'est la magie du super moi). Du coup, j'ai opté pour Iron Man, histoire de passer la soirée et de pouvoir alimenter ce super blog en disant plein de super mal du film.
Perdu. J'ai trouvé ce film super !
Iron Man met en scène Tony Stark (très bonne interprétation de Robert Downey Jr. au passage), le PDG milliardaire et séducteur d'une entreprise qui fabrique des armes dévastatrices. Comme Stark est un fier patriote, il vend toutes les confections de son arsenal au gouvernement des Etats-Unis d'Amérique afin de préserver la défense de son pays. Au cours d'une démonstration en Afghanistan, le brillant inventeur se fait kidnapper par l'ennemi. Ses ravisseurs vont lui ordonner de fabriquer pour leur compte une arme qui leur permettra de dominer le monde. Ensuite, promis, ils le libèreront. Stark, conscient que les promesses des méchants ont généralement autant de valeur qu'un disque de rap, va en fait mettre au point une armure à l'armement surpuissant qui lui permettra de s'échapper avec son compagnon de fortune. Ceci-fait, il se rendra compte que nombre de ses inventions dévastatrices ont été subtilisées par l'ennemi. Dès lors, il va s'assurer de mettre au point l'arme la plus puissante de l'univers dont il sera sûr que personne d'autre que lui ne puisse l'utiliser: sa fameuse armure, qu'il va pour le coup grandement améliorer. Ca va ? Vous suivez ?
Iron Man est une quasi-réussite. "Quasi" car le film accuse un léger coup de fatigue dans sa dernière demie-heure. Durant la première heure et demie, on frôle la perfection: le film est très bien rythmé, action et humour se succèdent ou se mêlent pour notre plus grand bonheur. Et quand je parle d'humour, je parle de situations vraiment drôles, j'ai souvent ri de bon coeur durant le film, qui évite soigneusement la sempiternelle blagounette prononcée en aparté et qui ne fait rire personne avant qu'on passe à la scène suivante. Les effets spéciaux sont remarquables, on est très loin du dernier Indiana Jones à ce niveau, ce qui est étonnant étant donné qu'il s'agit de la même société, I.L.M., qui les a confectionnés (ce qui finit de me convaincre que certains trucages grossiers d'Indy 4 étaient voulus). La bande-son dépote comme il se doit, étant donné qu'on a souvent droit à quelques riffs de guitare bien balancés pour soutenir l'action. Mais le fin du fin reste le traitement des personnages. Sans être lourdingue, en gardant une certaine légèreté de ton, le film prend le temps de s'attarder sur eux, principalement sur Tony Stark, évidemment, mais également sur sa femme de main Pepper Pots. Je vantais les mérites de Robert Downey Jr. peu avant et c'est tout aussi valable pour la performance de Gwyneth Paltrow, très attachante dans ce rôle de femme dévouée et un peu maladroite dès lors qu'il s'agit de mettre en avant ses sentiments. Dommage que le film ne s'attarde pas davantage sur le méchant de l'affaire. Il faut en effet reconnaître que celui-ci, pourtant très bien interprété là encore, ne soit pas plus mis en avant et se dévoile assez tard dans le film.
Et c'est d'ailleurs dès son apparition que le film se montre un poil moins convaincant, comme je vous l'expliquais plus haut. L'histoire se révèle d'un coup beaucoup moins drôle et un brin confuse dans son déroulement. Le combat final entre les deux hommes est à ce titre trop vite expédié. J'aurais voulu que ça dure des heures ! Et ce qui m'a fait tiquer, c'est qu'on a droit à une de ces blagues que je vous décrivais plus haut et dont je honnis l'existence à tout jamais.
Je le concède, je chipote un peu, mais passer d'un film aussi bien fichu et prenant dans sa plus grosse partie pour avoir un final en dessous du reste est toujours assez frustrant à vivre même si, somme toute, je restais toujours les yeux rivés sur l'écran, le suspense restant présent malgré tout.
Reste que globalement, j'ai passé un excellent moment devant Iron Man, qui reste un très bon film d'action dont les quelques défauts sur le final ne lui concèdent malgré tout aucun temps mort. On frôle simplement le chef-d'oeuvre selon moi, c'est le principal défaut du film. Rageant, n'est-ce pas ? La scène après le générique laisse augurer d'une fort probable suite, ce qui est renforcé par le fait que l'acteur qui l'interprète est connu de tous. Inutile de dire que j'y serai !
"Heavy bolts of lead
Fill his victim full of dread
Running as fast as they can
Iron Man lives again"