La Zone

De Rodrigo Pla, avec Daniel Gimenez Cacho, Maribel Verdu, Carlos Bardem
2008
Comme convenu, je suis allé voir La Zona, Propriété Privée, qui raconte l'histoire de trois adolescents qui décident d'aller cambrioler une résidence dans un quartier de luxe entièrement coupé du monde (la fameuse Zona), un peu comme une forteresse, avec des caméras dans tous les coins.
Pendant qu'ils essaient de dévaliser la résidence, ils se font repérer par la propriétaire des lieux. Un des ados la tue, puis ils s'enfuient après que la domestique ait eu le temps de donner l'alarme., Deux se font tuer par les vigiles (dont le meurtrier) mais le troisième parvient à s'échapper. Il tente de se cacher mais manque de bol pour lui, tout le quartier est à ses trousses, les habitants préférant régler leurs comptes eux-mêmes plutôt que faire appel à la police (qui est en quelque sorte le lien entre les deux mondes et qui est évidemment vérolée de partout, une sorte de constat d'échec d'un service qui devrait justement parvenir à faire s'entendre les deux camps). Heureusement, un jeune homme du quartier va essayer de l'aider en tentant de prouver à tous qu'il n'est pas le meurtrier.
En gros, il s'agit d'un film d'anticipation qui nous montre tous les dangers de l'isolement au monde extérieur. Les habitants s'enferment dans la paranoïa, sont partisans de la pensée unique (tout le monde se méfie du voisin qui n'approuve pas les méthodes des autres habitants, allant jusqu'à le persécuter chez lui) et ne cherchent pas à comprendre ce qui vient de l'extérieur et qui est différent d'eux. Un message intéressant, bien que rabâché des centaines de fois déjà dans la littérature, le metal et bien sûr le cinéma, mais malheureusement complètement amoindri par un manque de moyens flagrant, surtout que le film n'a pas été doublé en français (il est mexicain) donc ça donne un résultat super cheap tout ça.
Du coup, la portée d'un message qui est censé toucher et alerter le plus de monde possible en prend un coup tellement le film n'a pas l'ampleur de son propos par son côté trop intimiste (limite amateur). Certaines scènes sont assez ridicules d'ailleurs, comme celle où on voit les lycéens avec leurs beaux uniformes d'écolier avec à la main une grande batte de base-ball... Et puis on s'ennuie par moments, la faute à la langue employée sûrement, qui m'a rappelé certaines sorties-ciné imposées jadis par le lycée et où la langue espagnole exerçait un fort pouvoir soporifique sur moi, un calvaire. C'est dommage parce que les acteurs sont super crédibles malgré tout. Bref, mon sentiment est assez mitigé en regard du sujet plutôt bien traité dans le fond mais parfois mal rendu dans la forme. J'ai passé un assez bon moment dans l'ensemble mais je m'attendais à tellement plus.
Pendant qu'ils essaient de dévaliser la résidence, ils se font repérer par la propriétaire des lieux. Un des ados la tue, puis ils s'enfuient après que la domestique ait eu le temps de donner l'alarme., Deux se font tuer par les vigiles (dont le meurtrier) mais le troisième parvient à s'échapper. Il tente de se cacher mais manque de bol pour lui, tout le quartier est à ses trousses, les habitants préférant régler leurs comptes eux-mêmes plutôt que faire appel à la police (qui est en quelque sorte le lien entre les deux mondes et qui est évidemment vérolée de partout, une sorte de constat d'échec d'un service qui devrait justement parvenir à faire s'entendre les deux camps). Heureusement, un jeune homme du quartier va essayer de l'aider en tentant de prouver à tous qu'il n'est pas le meurtrier.
En gros, il s'agit d'un film d'anticipation qui nous montre tous les dangers de l'isolement au monde extérieur. Les habitants s'enferment dans la paranoïa, sont partisans de la pensée unique (tout le monde se méfie du voisin qui n'approuve pas les méthodes des autres habitants, allant jusqu'à le persécuter chez lui) et ne cherchent pas à comprendre ce qui vient de l'extérieur et qui est différent d'eux. Un message intéressant, bien que rabâché des centaines de fois déjà dans la littérature, le metal et bien sûr le cinéma, mais malheureusement complètement amoindri par un manque de moyens flagrant, surtout que le film n'a pas été doublé en français (il est mexicain) donc ça donne un résultat super cheap tout ça.
Du coup, la portée d'un message qui est censé toucher et alerter le plus de monde possible en prend un coup tellement le film n'a pas l'ampleur de son propos par son côté trop intimiste (limite amateur). Certaines scènes sont assez ridicules d'ailleurs, comme celle où on voit les lycéens avec leurs beaux uniformes d'écolier avec à la main une grande batte de base-ball... Et puis on s'ennuie par moments, la faute à la langue employée sûrement, qui m'a rappelé certaines sorties-ciné imposées jadis par le lycée et où la langue espagnole exerçait un fort pouvoir soporifique sur moi, un calvaire. C'est dommage parce que les acteurs sont super crédibles malgré tout. Bref, mon sentiment est assez mitigé en regard du sujet plutôt bien traité dans le fond mais parfois mal rendu dans la forme. J'ai passé un assez bon moment dans l'ensemble mais je m'attendais à tellement plus.