Trop rapide ? Trop d'la balle !

Too Fast for Love
1981
J'ai découvert Mötley Crüe en début d'année, avec l'album Dr. Feelgood. Une telle usine à tubes vous fait espérer le meilleur quant au reste de la discographie de l'Equipe Bariolée. Malheureusement, des albums comme Theatre of Pain, Girls Girls Girls, Generation Swine, New Tattoo ou encore l'album éponyme ont vite fait retomber le soufflé (voire la bite, allez, soyons fous, c'est de l'univers crasseux de Mötley Crüe qu'il s'agit) par leur qualité franchement discutable, voire médiocre. Restent, en plus de Dr. Feelgood, deux bons albums: Shout at the Devil et, dans une moindre mesure, Saints of Los Angeles, le petit dernier. C'est maigre. Mötley Crüe, groupe le plus surestimé du monde et qui aurait volé son succès (près de 80 millions d'albums vendus, tout de même) ? N'exagérons rien, ce serait oublier qu'il y a des groupes de rap et d'électro qui vendent des disques.
C'est pourquoi j'ai pris mon temps avant d'écouter Too Fast for Love. On attend en général pas grand chose des premiers albums d'un groupe, surtout pour l'époque, encore plus quand le groupe s'avère aussi moyen sur l'ensemble de sa carrière. Et puis, Too Fast for Love, je n'en ai jamais entendu parler comme d'un classique en puissance. A vrai dire, je n'ai jamais eu d'écho à propos de ce disque, contrairement aux albums de l'époque comme British Steel et Heaven and Hell, ou, à un degré moindre, Killers et High N'Dry, par exemple... Autant dire que j'attendais autant de ce disque qu'un album de 50 Cents, vous imaginez le truc.
Bon, bref. Play.
Plusieurs giclées orgasmiques plus tard, le constat est clair: ce disque tue et est à mon goût le meilleur du gang de Les Anges, avec Dr. Feelgood. Moins clinquant que ce dernier, certes (faut dire que ce n'est pas Bob Rock qui était derrière la console), mais, sans être incontournables, les compos sont toutes bonnes et d'une fraicheur toujours intacte plus de 25 ans après la sortie de l'album.
L'ensemble louvoie quelque part entre le heavy (le son, les riffs), le hard rock (euh... les riffs encore, les solos) et le punk (...toujours les riffs, alliés à une exécution qu'on pourrait qualifier de "faite à l'arrache" - Merci à Grisé de me rafraîchir la mémoire), le tout saupoudré d'une touche popisante et glamour, ce qui, permanentes et costumes moulants à l'appui, débouchera sur une facette un peu plus outrageante du glam-rock, avant que Poison ne pousse le genre à son paroxysme. Une touche glamour (féminine ?) culminante lors des refrains et apportée par le sieur Vince Neil qui, non content de poser lascivement sur la pochette du disque, assure des miaulements de chat qui mue dont on devine qu'ils ont dû en émoustiller plus d'une à l'époque. Même sur moi, ça fait son effet, c'est dire la portée du truc.
L'album est sorti sous plusieurs éditions: l'originale et une autre amputée de deux titres et avec un tracklisting complètement chamboulé. Heureusement, l'édition de 2003 propose la totale (dont les deux versions du morceau-titre), avec, capote à la cerise sur le zizi tout dur, un dépoussiérage complet au niveau du son. C'est évidemment celle-ci que je vous conseille.
"Go on with the show
Going on with the show
Come on babyyy
No no noooooo
Oh my, my, my, my, MY, my, myyyyyy
Oh babyyyyyyyyyy"
Raaah...
C'est pourquoi j'ai pris mon temps avant d'écouter Too Fast for Love. On attend en général pas grand chose des premiers albums d'un groupe, surtout pour l'époque, encore plus quand le groupe s'avère aussi moyen sur l'ensemble de sa carrière. Et puis, Too Fast for Love, je n'en ai jamais entendu parler comme d'un classique en puissance. A vrai dire, je n'ai jamais eu d'écho à propos de ce disque, contrairement aux albums de l'époque comme British Steel et Heaven and Hell, ou, à un degré moindre, Killers et High N'Dry, par exemple... Autant dire que j'attendais autant de ce disque qu'un album de 50 Cents, vous imaginez le truc.
Bon, bref. Play.
Plusieurs giclées orgasmiques plus tard, le constat est clair: ce disque tue et est à mon goût le meilleur du gang de Les Anges, avec Dr. Feelgood. Moins clinquant que ce dernier, certes (faut dire que ce n'est pas Bob Rock qui était derrière la console), mais, sans être incontournables, les compos sont toutes bonnes et d'une fraicheur toujours intacte plus de 25 ans après la sortie de l'album.
L'ensemble louvoie quelque part entre le heavy (le son, les riffs), le hard rock (euh... les riffs encore, les solos) et le punk (...toujours les riffs, alliés à une exécution qu'on pourrait qualifier de "faite à l'arrache" - Merci à Grisé de me rafraîchir la mémoire), le tout saupoudré d'une touche popisante et glamour, ce qui, permanentes et costumes moulants à l'appui, débouchera sur une facette un peu plus outrageante du glam-rock, avant que Poison ne pousse le genre à son paroxysme. Une touche glamour (féminine ?) culminante lors des refrains et apportée par le sieur Vince Neil qui, non content de poser lascivement sur la pochette du disque, assure des miaulements de chat qui mue dont on devine qu'ils ont dû en émoustiller plus d'une à l'époque. Même sur moi, ça fait son effet, c'est dire la portée du truc.
L'album est sorti sous plusieurs éditions: l'originale et une autre amputée de deux titres et avec un tracklisting complètement chamboulé. Heureusement, l'édition de 2003 propose la totale (dont les deux versions du morceau-titre), avec, capote à la cerise sur le zizi tout dur, un dépoussiérage complet au niveau du son. C'est évidemment celle-ci que je vous conseille.
"Go on with the show
Going on with the show
Come on babyyy
No no noooooo
Oh my, my, my, my, MY, my, myyyyyy
Oh babyyyyyyyyyy"
Raaah...