Enfer Glacé
ICED EARTH
Alive in Athens
1999
Alive in Athens
1999
La toute première fois que j'ai entendu parler d'Iced Earth remonte à 1996. J'étais bien sage, à la maison, en train de feuilleter le tout dernier numéro de Hard Force, une revue metal qui a malheureusement disparu sans prévenir (c'est ce magazine qui avait organisé la venue de Sepultura sur le plateau de Nulle Part Ailleurs la même année, toute une époque). Parmi les pubs qu'on trouvait sur le côté de certaines pages, la superbe pochette du The Dark Saga d'Iced Earth jaillissait littéralement d'une des pages, avec ses belles couleurs et le chouette rendu de mouvement du dessin illustrant Spawn, un héros de comics dont ce disque, conceptuel, relatait l'histoire. Voulant en savoir plus, je me rendis dans la section "chroniques" du magazine où l'album était décortiqué. Le magazine utilisait un barème de notation représenté par une main gantée comme celle de Mickey Mouse et symbolisant diverses appréciations. Ce disque fut honoré de la mention "A point", illustrée par... un poing fermé avec le pouce tendu vers le haut ! Ca partait donc bien.
Je lus la chronique et si l'appréciation fut évidemment positive, une remarque mit fin à mes volontés de consommateur. Le chroniqueur (dont je ne me rappelle malheureusement plus du nom) soulignait que le groupe pratiquait un metal qui ne se faisait plus à cette époque (du heavy metal pur et dur). C'était écrit de manière toute anodine mais ça m'a suffi à éclipser tout le reste. En effet, ce qui cartonnait dans les 90's, c'étaient des groupes comme Rage Against the Machine, Faith No More ou Pantera, des groupes qui n'avaient pas grand chose à voir avec le monde d'Iced Earth et qui symbolisaient le renouveau de cette musique, là où des groupes de metal traditionnel comme Iron Maiden ou Judas Priest, et donc Iced Earth, pratiquaient un style dépassé. Comme j'étais jeune (on l'est bien encore à 20 ans non ?) et con (là, j'ai une excuse, on l'est à tout âge), je me suis tout naturellement refusé à poser l'oreille sur ce que proposait ce groupe, ne voulant pas passer pour un arriéré du metal.
Trois ans plus tard, je me retrouve à la semaine de l'école de gendarmerie du Mans (hé oui). C'est comme ça qu'on désignait l'accueil du bâtiment où je me trouvais. Il fallait dire bonjour à des gens et répondre au téléphone. En gros, j'y avais tellement de choses à faire que j'avais pris soin de prendre avec moi le tout dernier Hard Rock Magazine (avec Dave Mustaine et Bruce Dickinson en couverture) histoire de le parcourir à loisir. A cette époque, on parlait de retour du metal, avec toute la vague TRVE dont HammerFall était le leader. Etonnant retour des choses, pas vrai ? Dedans, je vois une interview d'Iced Earth sétalant sur deux pages et faisant la promo du dernier album d'Iced Earth, un triple-album live enregistré à Athènes. TRIPLE ??? Ca m'avait intrigué. Voilà un groupe qui raconte que le succès a bien du mal à lui tomber dessus et qui se permet de sortir un triple-album live. Incroyable ! D'autant que le magazine vante non seulement le contenu des trois galettes en lui accordant un 6/6, mais également le contenant, l'album étant présenté dans un coffret renfermant les trois boîtiers digipackés, chacun étant illustré différemment. Hard N'Heavy, dont j'ai toujours trouvé les chroniques très pertinentes malgré la perte de crédibilité que le magazine subit au fil des ans, lui accorde quant à lui un 4/5 et ne tarit pas non plus d'éloges à propos du coffret.
Je ne me décide pas tout de suite à acheter l'objet. La vague TRVE, j'en ai en effet rien à carrer; HammerFall et Stratovarius, je trouve ça vraiment mauvais donc si c'est pour me coltiner encore un groupe de la même trempe, autant prendre mon temps. Néanmoins, je garde le nom du groupe dans ma tête: j'aime bien la tronche du chanteur et du gratteux que j'ai vus sur la photo (respectivement Matthew Barlow et Jon Schaffer), j'aime bien le logo du groupe, qui me fait penser à celui de Maiden, en plus agressif, et j'aime beaucoup le dessin qui orne cette pochette qu'on voit dans tous les magazines. D'un strict point de vue visuel, le groupe m'a suffisamment marqué pour que je n'oublie pas de me pencher sur ce qu'il propose un de ces quatre.
Un an plus tard, je flâne dans le rayon metal du Gibert Jospeh de Poitiers. Dans les bacs, la tranche plus imposante d'un des disques attire mon regard. Je m'empare de l'objet.
ICED EARTH - Alive in Athens.
J'écarquille les yeux.
Le dessin est vraiment classe.
Je retourne le CD. 159 F.
Je prends l'objet et je passe à la caisse.
Dehors, il fait beau. Je prends un Coca à la terrasse du café jouxtant la boutique du disquaire. J'enlève le cellophane et, enfin, j'admire le Saint Graal. De prime abord, je suis déçu. Certes, les dessins sont jolis mais tout ce carton ne mérite peut-être pas tous les superlatifs dont toute la presse à grâtifié l'oeuvre, si ? Et puis ça m'a pas l'air bien solide tout ça. Pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Je regarde ensuite le tracklisting. 31 titres ! Bon sang ! Ca a l'air quand même copieux tout ça. Un doute me saisit: et si le contenu de l'album me décevait autant que son packaging ? Je finis mon Coca, je passe prendre ma voiture qui m'attend gentiment dans le parking et prends le chemin du retour, tout en me maudissant de ne pas avoir de lecteur CD dans ma voiture et devant me contenter pendant plus de 60 bornes d'une cassette que j'ai déjà entendue un bon demi-milliard de fois.
Je rentre enfin !!! Le trajet est non seulement long, mais la route est en plus sacrément mal pratiquable. Pas une once d'autoroute, que des petites routes avec de gros camions qu'on peut pas doubler. J'insère le premier CD dans la chaîne, appuie sur "Play" et m'allonge sur le lit, les oreilles grand ouvertes.
Le tonnerre gronde (dans les hauts-parleurs, pas dehors, je vous ai dit qu'il faisait beau). "ICED EARTH ! ICED EARTH ! ICED EARTH !", clame le public par-dessus la foudre. Dzing dzing dzing (bruits de cymbales) et là, "WAAOUOUOUMMM" (c'est super dur à reproduire le son d'une guitare) et paf ! premier riff dans la tronche, celui de "The Burning Times", le morceau qui ouvre les hostilités. Instruments bien posés, puis la voix du chanteur, hargneuse et rugueuse. Une voix rèche qui dénote complètement des voix haut-perchées qu'on entend généralement dans le style. Les couplets sont sympas. Le refrain est sympa. J'aime bien. Je sens que ça va me plaire. Le titre suivant arrive. "This one is called: "Vengance ! Iiiiis ! Miiiiiiiine ! Yeeeeah !". Un tempo plus rapide et des rythmiques galopantes qui me plaisent énormément. Le style d'Iced Earth est sec. Ca tronçonne sévère niveau grattes. Le gars qui joue doit avoir un poignet en acier. C'est limite thrash par moments. Puissant. J'adore. Le titre suivant ne me contredit pas ("PUUUURE EVIL !!!"), ni celui d'après ("My Madneeess ! My Saaadneeess ! My Aaaaim ! My Own Saaaviouuuur !!!"). Les titres défilent et le plaisir d'écoute est exponentiel, jusqu'à ce premier sommet, une boucherie du nom de "Dante's Inferno". 16 minutes de bonheur; bourrées d'ambiances, de breaks par centaines et de riffs qui déchirent. Le public est aux anges. Moi aussi. (c'est paradoxal avec le titre du monstre mais on s'en fout). Puis arrive un hit au thème inoubliable et au refrain qui fait mouche ("The Hunteeer ! The Thundeeer !"). Nouveau sommet avec "Travel in Stygian", une fuerie speed avec là encore des putain de riffs qui déboulent à 100 à l'heure, des putain de solos et des putain de choeurs de la part d'un public complètement acquis à la cause des Américains ! Une spirale infernale qui me transporte durant neuf minutes. Une tuerie intégrale, qu'une fin au clavier vient doucement apaiser afin de me faire sortir de ma torpeur. Puis vient une sorte d'intro qui annonce le troisième sommet de ce premier disque (l'Olympe n'est plus très loin): le splendide "A Question of Heaven", où comment réunir puissance et émotion en un seul titre, avec un public qui reprend toutes les paroles en choeur et un final à pleurer. Fin du premier CD. La messe est dite. Rideau. N'en jetez plus. Rayez la mention inutile. J'adore ce groupe.
Je ne m'attarderai pas sur les deux autres CD car je ne ferai que me répéter. Des sommets, il y en a sur la deuxième rondelle avec la triplette "Angels Holocaust / Stormrider / Path I Choose" et l'impressionnante "Something Wicked Trilogy", ainsi que sur le troisième CD (qui est en fait un disque bonus exclusivement rattaché à cette édition digipackée, le set enregistré sur cette galette s'étant déroulé la veille avant le reste), avec des titres comme "When the Night Fall" et la poignante power-ballad "Blessed are you". Pour le reste, c'est le panard intégral: ça riffe dru, ça tabasse sévère et ça envoie du bois niveau vocal. Seules les trois vraies ballades, que je trouve un peu mièvres, cassent un peu le rythme, mais le public parvient à sauver le tout par ses interventions qui font qu'elles parviennent à se fondre dans ce raz-de-marée de metal en fusion.
Ce live est sans aucun doute le meilleur que j'ai entendu de toute mon existence de metalleux. Je ne suis pas friand d'albums live en général, ceux-ci s'avérant parfois trop lisses ou contenant des interprétations moins enthousiasmantes que leurs pendants studio (hormis ceux des 70's). Tout le contraire de celui-ci, ce qui constitue d'ailleurs son unique défaut (chaque médaille a son revers): les chansons sont livrées ici dans des versions si puissantes et tellement supérieures aux originales que j'ai bien moins apprécié des albums comme The Dark Saga (dont je vous parlais plus haut) et Something Wicked this Way Comes qui sont les albums les plus représentés sur ce triple-album. J'aurais découvert ces albums avant ce live, je les aurais sûrement bien plus appréciés (même si je les aime tout de même, de bonnes chansons restent de bonnes chansons).
Voilà ce que c'est d'être un jeune con !
Je lus la chronique et si l'appréciation fut évidemment positive, une remarque mit fin à mes volontés de consommateur. Le chroniqueur (dont je ne me rappelle malheureusement plus du nom) soulignait que le groupe pratiquait un metal qui ne se faisait plus à cette époque (du heavy metal pur et dur). C'était écrit de manière toute anodine mais ça m'a suffi à éclipser tout le reste. En effet, ce qui cartonnait dans les 90's, c'étaient des groupes comme Rage Against the Machine, Faith No More ou Pantera, des groupes qui n'avaient pas grand chose à voir avec le monde d'Iced Earth et qui symbolisaient le renouveau de cette musique, là où des groupes de metal traditionnel comme Iron Maiden ou Judas Priest, et donc Iced Earth, pratiquaient un style dépassé. Comme j'étais jeune (on l'est bien encore à 20 ans non ?) et con (là, j'ai une excuse, on l'est à tout âge), je me suis tout naturellement refusé à poser l'oreille sur ce que proposait ce groupe, ne voulant pas passer pour un arriéré du metal.
Trois ans plus tard, je me retrouve à la semaine de l'école de gendarmerie du Mans (hé oui). C'est comme ça qu'on désignait l'accueil du bâtiment où je me trouvais. Il fallait dire bonjour à des gens et répondre au téléphone. En gros, j'y avais tellement de choses à faire que j'avais pris soin de prendre avec moi le tout dernier Hard Rock Magazine (avec Dave Mustaine et Bruce Dickinson en couverture) histoire de le parcourir à loisir. A cette époque, on parlait de retour du metal, avec toute la vague TRVE dont HammerFall était le leader. Etonnant retour des choses, pas vrai ? Dedans, je vois une interview d'Iced Earth sétalant sur deux pages et faisant la promo du dernier album d'Iced Earth, un triple-album live enregistré à Athènes. TRIPLE ??? Ca m'avait intrigué. Voilà un groupe qui raconte que le succès a bien du mal à lui tomber dessus et qui se permet de sortir un triple-album live. Incroyable ! D'autant que le magazine vante non seulement le contenu des trois galettes en lui accordant un 6/6, mais également le contenant, l'album étant présenté dans un coffret renfermant les trois boîtiers digipackés, chacun étant illustré différemment. Hard N'Heavy, dont j'ai toujours trouvé les chroniques très pertinentes malgré la perte de crédibilité que le magazine subit au fil des ans, lui accorde quant à lui un 4/5 et ne tarit pas non plus d'éloges à propos du coffret.
Je ne me décide pas tout de suite à acheter l'objet. La vague TRVE, j'en ai en effet rien à carrer; HammerFall et Stratovarius, je trouve ça vraiment mauvais donc si c'est pour me coltiner encore un groupe de la même trempe, autant prendre mon temps. Néanmoins, je garde le nom du groupe dans ma tête: j'aime bien la tronche du chanteur et du gratteux que j'ai vus sur la photo (respectivement Matthew Barlow et Jon Schaffer), j'aime bien le logo du groupe, qui me fait penser à celui de Maiden, en plus agressif, et j'aime beaucoup le dessin qui orne cette pochette qu'on voit dans tous les magazines. D'un strict point de vue visuel, le groupe m'a suffisamment marqué pour que je n'oublie pas de me pencher sur ce qu'il propose un de ces quatre.
Un an plus tard, je flâne dans le rayon metal du Gibert Jospeh de Poitiers. Dans les bacs, la tranche plus imposante d'un des disques attire mon regard. Je m'empare de l'objet.
ICED EARTH - Alive in Athens.
J'écarquille les yeux.
Le dessin est vraiment classe.
Je retourne le CD. 159 F.
Je prends l'objet et je passe à la caisse.
Dehors, il fait beau. Je prends un Coca à la terrasse du café jouxtant la boutique du disquaire. J'enlève le cellophane et, enfin, j'admire le Saint Graal. De prime abord, je suis déçu. Certes, les dessins sont jolis mais tout ce carton ne mérite peut-être pas tous les superlatifs dont toute la presse à grâtifié l'oeuvre, si ? Et puis ça m'a pas l'air bien solide tout ça. Pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Je regarde ensuite le tracklisting. 31 titres ! Bon sang ! Ca a l'air quand même copieux tout ça. Un doute me saisit: et si le contenu de l'album me décevait autant que son packaging ? Je finis mon Coca, je passe prendre ma voiture qui m'attend gentiment dans le parking et prends le chemin du retour, tout en me maudissant de ne pas avoir de lecteur CD dans ma voiture et devant me contenter pendant plus de 60 bornes d'une cassette que j'ai déjà entendue un bon demi-milliard de fois.
Je rentre enfin !!! Le trajet est non seulement long, mais la route est en plus sacrément mal pratiquable. Pas une once d'autoroute, que des petites routes avec de gros camions qu'on peut pas doubler. J'insère le premier CD dans la chaîne, appuie sur "Play" et m'allonge sur le lit, les oreilles grand ouvertes.
Le tonnerre gronde (dans les hauts-parleurs, pas dehors, je vous ai dit qu'il faisait beau). "ICED EARTH ! ICED EARTH ! ICED EARTH !", clame le public par-dessus la foudre. Dzing dzing dzing (bruits de cymbales) et là, "WAAOUOUOUMMM" (c'est super dur à reproduire le son d'une guitare) et paf ! premier riff dans la tronche, celui de "The Burning Times", le morceau qui ouvre les hostilités. Instruments bien posés, puis la voix du chanteur, hargneuse et rugueuse. Une voix rèche qui dénote complètement des voix haut-perchées qu'on entend généralement dans le style. Les couplets sont sympas. Le refrain est sympa. J'aime bien. Je sens que ça va me plaire. Le titre suivant arrive. "This one is called: "Vengance ! Iiiiis ! Miiiiiiiine ! Yeeeeah !". Un tempo plus rapide et des rythmiques galopantes qui me plaisent énormément. Le style d'Iced Earth est sec. Ca tronçonne sévère niveau grattes. Le gars qui joue doit avoir un poignet en acier. C'est limite thrash par moments. Puissant. J'adore. Le titre suivant ne me contredit pas ("PUUUURE EVIL !!!"), ni celui d'après ("My Madneeess ! My Saaadneeess ! My Aaaaim ! My Own Saaaviouuuur !!!"). Les titres défilent et le plaisir d'écoute est exponentiel, jusqu'à ce premier sommet, une boucherie du nom de "Dante's Inferno". 16 minutes de bonheur; bourrées d'ambiances, de breaks par centaines et de riffs qui déchirent. Le public est aux anges. Moi aussi. (c'est paradoxal avec le titre du monstre mais on s'en fout). Puis arrive un hit au thème inoubliable et au refrain qui fait mouche ("The Hunteeer ! The Thundeeer !"). Nouveau sommet avec "Travel in Stygian", une fuerie speed avec là encore des putain de riffs qui déboulent à 100 à l'heure, des putain de solos et des putain de choeurs de la part d'un public complètement acquis à la cause des Américains ! Une spirale infernale qui me transporte durant neuf minutes. Une tuerie intégrale, qu'une fin au clavier vient doucement apaiser afin de me faire sortir de ma torpeur. Puis vient une sorte d'intro qui annonce le troisième sommet de ce premier disque (l'Olympe n'est plus très loin): le splendide "A Question of Heaven", où comment réunir puissance et émotion en un seul titre, avec un public qui reprend toutes les paroles en choeur et un final à pleurer. Fin du premier CD. La messe est dite. Rideau. N'en jetez plus. Rayez la mention inutile. J'adore ce groupe.
Je ne m'attarderai pas sur les deux autres CD car je ne ferai que me répéter. Des sommets, il y en a sur la deuxième rondelle avec la triplette "Angels Holocaust / Stormrider / Path I Choose" et l'impressionnante "Something Wicked Trilogy", ainsi que sur le troisième CD (qui est en fait un disque bonus exclusivement rattaché à cette édition digipackée, le set enregistré sur cette galette s'étant déroulé la veille avant le reste), avec des titres comme "When the Night Fall" et la poignante power-ballad "Blessed are you". Pour le reste, c'est le panard intégral: ça riffe dru, ça tabasse sévère et ça envoie du bois niveau vocal. Seules les trois vraies ballades, que je trouve un peu mièvres, cassent un peu le rythme, mais le public parvient à sauver le tout par ses interventions qui font qu'elles parviennent à se fondre dans ce raz-de-marée de metal en fusion.
Ce live est sans aucun doute le meilleur que j'ai entendu de toute mon existence de metalleux. Je ne suis pas friand d'albums live en général, ceux-ci s'avérant parfois trop lisses ou contenant des interprétations moins enthousiasmantes que leurs pendants studio (hormis ceux des 70's). Tout le contraire de celui-ci, ce qui constitue d'ailleurs son unique défaut (chaque médaille a son revers): les chansons sont livrées ici dans des versions si puissantes et tellement supérieures aux originales que j'ai bien moins apprécié des albums comme The Dark Saga (dont je vous parlais plus haut) et Something Wicked this Way Comes qui sont les albums les plus représentés sur ce triple-album. J'aurais découvert ces albums avant ce live, je les aurais sûrement bien plus appréciés (même si je les aime tout de même, de bonnes chansons restent de bonnes chansons).
Voilà ce que c'est d'être un jeune con !