Armageddon à la Loco
Et voilà ! Déjà fini ce week-end placé sous le signe de la haine de l'humanité.
Tout s'est merveilleusement déroulé. Arrivé chez Nico la veille du concert à 17h30 après un voyage sans aucune encombre, nous avons passé une soirée PlayStationesque à raconter des conneries. Des mecs, des vrais !
Nous partons le lendemain pour Paris vers 14h00. A peine entrés dans la capitale, nous commençons à regretter de ne pas être venus plus tôt car il y a un monde incroyable sur les boulevards et en fin de compte, nous ne savons pas du tout où se trouve la Locomotive, malgré les informations qui figurent sur Mappy (mais qui s'avèrent bien succintes dans un environnement pareil, où le bordel est roi).
NicO m'indique vaguement une direction à suivre et, tout contents d'apercevoir la place de Clichy puis ensuite la rue de Clichy, c'est tout foufous que nous apercevons, au loin sur notre gauche et vraiment par hasard, un panneau sur lequel est indiqué "Boulevard de Clichy" !!! Cool ! On est sur place sans même s'en être rendu compte.
Je gare ma voiture sur un parking de voleu... privé et nous allons nous enfiler un menu équilibré à base de hot-dog-Coca pas loin de la Loco. Nous nous décidons à nous y rendre vingt minutes avant que le concert commence. Sur place, qui voit-on discuter avec les hardos déjà présents devant l'entrée ? Anthony Scemama, tout cool, la clope à la main. Il est à deux mètres de moi et je n'ai même pas le courage de l'approcher. Le bonhomme finit par entrer dans la Loco sans que j'ai osé ne serait-ce que balbutier des bribes de syllabes à son égard. Je sais, je suis à chier.
Nounours arrive à ce moment, il me reconnait immédiatement à ma coupe de cheveux.
Tout s'est merveilleusement déroulé. Arrivé chez Nico la veille du concert à 17h30 après un voyage sans aucune encombre, nous avons passé une soirée PlayStationesque à raconter des conneries. Des mecs, des vrais !
Nous partons le lendemain pour Paris vers 14h00. A peine entrés dans la capitale, nous commençons à regretter de ne pas être venus plus tôt car il y a un monde incroyable sur les boulevards et en fin de compte, nous ne savons pas du tout où se trouve la Locomotive, malgré les informations qui figurent sur Mappy (mais qui s'avèrent bien succintes dans un environnement pareil, où le bordel est roi).
NicO m'indique vaguement une direction à suivre et, tout contents d'apercevoir la place de Clichy puis ensuite la rue de Clichy, c'est tout foufous que nous apercevons, au loin sur notre gauche et vraiment par hasard, un panneau sur lequel est indiqué "Boulevard de Clichy" !!! Cool ! On est sur place sans même s'en être rendu compte.
Je gare ma voiture sur un parking de voleu... privé et nous allons nous enfiler un menu équilibré à base de hot-dog-Coca pas loin de la Loco. Nous nous décidons à nous y rendre vingt minutes avant que le concert commence. Sur place, qui voit-on discuter avec les hardos déjà présents devant l'entrée ? Anthony Scemama, tout cool, la clope à la main. Il est à deux mètres de moi et je n'ai même pas le courage de l'approcher. Le bonhomme finit par entrer dans la Loco sans que j'ai osé ne serait-ce que balbutier des bribes de syllabes à son égard. Je sais, je suis à chier.
Nounours arrive à ce moment, il me reconnait immédiatement à ma coupe de cheveux.
Nous sommes surpris de constater qu'il y a très peu de monde sur les lieux. Nous sommes peut-être 200, à tout casser, et nous serons à peine légèrement plus au moment où Misanthrope viendra sur scène. Par contre, il y a pas mal de filles dans le lot et c'est bien sympa.
Ufych Sormeer ouvre les hostilités. Le son est franchement épouvantable. On discerne très mal les instruments et comme le fait remarquer Nico, dès que le batteur entre en mode blast-beats, on n'entend plus que lui. Je ne reconnais absolument aucun titre de l'album, à part les deux derniers qui sont les plus connus et évidemment "Cowboys From Hell", la reprise-surprise de Pantera que le groupe jouera à la fin d'un set d'environ 40 minutes, bien sympa au final malgré le son vraiment brouillon.
Anecdote marrante: quand Olivier Bourez, le chanteur au Stetson, dédie le titre "Shun Loafer" à "tous les branleurs de la planète", une voix enthousiaste répond au tac-o-tac du fond de la fosse: "Merci !".
Mistaken Element arrive peu de temps après et c'est déjà une autre histoire. Du moins pour moi, Nico et surtout Nounours n'étant pas particulièrement sensibles à leur musique qu'on pourrait décrire succintement comme un mélange de Fear Factory (beaucoup) et de Meshuggah (sauf que là, c'est bien) sans oublier les vocaux -core à souhait.
La performance (qui doit bien durer 45 minutes) fait néanmoins l'unanimité: le groupe sait tenir une scène. Yann Ligner, le chanteur, m'a carrément impressionné: comment peut-on crier de cette manière sans se faire pêter les cordes vocales ? Surtout que le bonhomme ne fatigue jamais. Impressionnant. De même, le son est cette fois-ci parfait: les grattes sont vraiment bien mises en valeur et ça donne un certain groove à une musique qui est pourtant tout sauf instinctive. Une bonne découverte en ce qui me concerne. A approfondir sur disque.
Petite pause au bar de la Loco, où nous rencontrons quelques représentants du forum des Defenders of the Faith, avec qui nous papotons brièvement.
C'est ensuite au tour de Trepalium d'anéantir l'assistance. Le mot n'est pas trop fort car le thrashcore aux quelques relents Gojiriens des bonhommes finit littéralement par nous épuiser au bout d'un moment. La performance est pourtant sans reproche, le son encore meilleur que Mistaken Element mais sincèrement, deux-trois titres de moins n'auraient manqué à personne, surtout que les compos du groupe ne sont pas vraiment un modèle de concision. Le groupe joue une bonne heure et je dois avouer qu'elle se fait sentir sur la fin. Le set est néanmoins très bon.
Nouvelle pause et nous apercevons enfin Jean-Jacques Moréac (basse), Anthony Scemama (guitare) et Gaël Féret (batterie) accorder leurs instruments en compagnie des techniciens.
Arrive le moment tant attendu: le set de Misanthrope débute enfin et beaucoup de monde se pécipite au-devant de la scène. Rien à dire, c'était l'extase . Les meilleurs titres défilent et tout le monde chante avec un S.A.S possédé et en pleine forme vocale. Anthony assure à mort sur sa gratte, la tignasse en constant mouvement, Jean-Jacques est on ne peut plus expressif sur sa basse, on voit que le bonhomme en chie pour nous pondre toute ses séries de notes. Le boucan qui émane de l'impressionnant kit de batterie qui cache Gaël nous indique que celui-ci n'est définitivement pas sujet aux crampes.
Nous sommes peu nombreux mais nous faisons du bruit pour 10.000 ! S.A.S en semble d'ailleurs très impressionné et touché, au vu de ces regards qu'il adresse au bassiste et qui ne trompent pas et du pouce levé qui répond à nos acclamations. Le chanteur serre la main de ses aficionados avec amour et si les deux loustics qui m'accompagnent se sont foutus de ma gueule avec le vent que je me suis pris à cause de ma main restée désespérement en l'air, S.A.S est tout de même revenu pour une série de poignées de mains chaleureuses.
Les titres joués couvrent à peu près toutes les périodes depuis Visionnaire. En vrac (et sûrement des oublis): "Libertine Humiliations", "Eden Massacre", "Les Empereurs du Néant", "Les Lamentations du Diable", "La Marche des Cornus", "Armageddon à l'Elysée" et "Grand Démonologue". Le dernier opus en date, Metal Hurlant, est dignement représenté également: "Théologie du Misanthrope", "Sentiment Nocturne", "Reine Martyre" (interprété pour la première fois suite aux nombreuses réclamations des fans, selon S.A.S), "Le Tryptique des Enfers", "Le Haras d'Amazones" et le long "Le Commerce du Crime".
Il est déjà 23h00 quand cette superbe soirée se termine, et nous regagnons sereinement nos pénates après une brève rencontre avec le fort sympathique Phil du Rock Fort Show qui nous dit de passer dans les locaux quand on le souhaite et un dernier verre trop cher pris en compagnie d'un barman néanmoins enclin à la causette.
Bravo aux Misanthropes et encore un grand merci !!!